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LA SOBRIÉTÉ NUMÉRIQUE, C’EST L’AFFAIRE DE CHACUN !

LA SOBRIÉTÉ NUMÉRIQUE, C’EST L’AFFAIRE DE CHACUN !

Développement durable, recyclage et protection de la nature font partie de votre vocabulaire ? Alors vous êtes déjà sur la bonne voie ! Mais saviez-vous que votre utilisation des appareils numériques a aussi une incidence sur l’environnement ? Éclairez votre lanterne (avant de l’éteindre…) sur la sobriété numérique. 

A priori, on ne voit pas l’impact réel de l’utilisation du numérique sur notre environnement. Néanmoins en regardant de plus près, on se rend compte qu’il peut se révéler polluant. Premièrement, l’énergie électrique qu’il consomme est phénoménale. Vu le nombre quotidien d’utilisateurs, les chiffres ont de quoi donner le vertige. Le problème est que cette énergie provient du fossile en grande majorité…

En second lieu, ce sont les appareils en eux-mêmes qui exploitent les ressources de la Terre. Les fabriquer consomme beaucoup d’eau et de métaux. Un ordinateur portable nécessite 600 kg de matériaux ! En d’autres termes, les produire a plus d’impact carbone que les utiliser… Enfin, ce qui porte le nom de “pollution numérique” a encore de beaux (ou plutôt mauvais…) jours devant elle avec l’arrivée quasi incessante sur le marché de nouvelles technologies toujours plus gourmandes en énergie.

Que signifie la sobriété numérique ? 

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C’est une nouvelle manière d’utiliser nos appareils connectés en trouvant un certain équilibre. Il n’est pas nécessaire de tout débrancher mais passer d’une technologie à une autre à chaque occasion n’est pas non plus souhaitable. Ces nouveaux usages auront pour but de réduire son empreinte carbone et donc la pollution numérique, sachant qu’une donnée parcourt en moyenne 15 000 km. On peut agir à la fois lors de l’achat des appareils et plus concrètement ensuite. Certaines tâches peuvent éventuellement se passer du numérique même si cela semble difficile à concevoir alors que le télétravail a pris de l’ampleur à cause de la crise sanitaire.

Petit guide des bonnes pratiques en matière de sobriété numérique 

  •   Ne pas accumuler les courriels et réfléchir à deux fois avant d’appuyer sur la touche “envoyer” ! Saviez-vous que si vous échangez 33 mails avec deux destinataires pendant une journée, cela équivaut à 1 000 km en voiture (soit une production de 180 kg) ? Alors établissez des priorités et limitez les envois au strict nécessaire tout en privilégiant les logiciels de messagerie instantanée pour simplement poser une question par exemple. Allez-y doucement sur les pièces jointes et faites du ménage dans votre boîte mail le plus souvent possible. 
  •   Réduire ses requêtes sur les moteurs de recherche. Chaque fois que vous en effectuez une, ce sont 7 grammes de CO2 qui sont émis ! Plutôt que de toujours passer par Google, Bing et compagnie, il est préférable pour la planète d’entrer l’adresse Web dans la barre dédiée. L’outil formidable parfois boudé reste le gestionnaire de favoris. Grâce à lui vous pourrez accéder directement aux pages qui vous intéressent et surtout que vous consultez quotidiennement. Enfin, soyez efficaces dans vos recherches en ciblant avec des mots-clés. ●  Nettoyer ses espaces de stockage pour diminuer les transferts de données. Quand on sait qu’un quart des émissions nocives provient des “drives” et “clouds”, cela doit nous pousser à agir. La règle d’or est de ne garder que les documents nécessaires et d’enregistrer certains d’entre eux sur des disques durs externes ou directement sur l’ordinateur (sans saturer la mémoire de l’appareil…). Veillez enfin à ne conserver qu’un seul endroit pour stocker vos données. Cela permettra en plus de vous y retrouver plus facilement. 
  •   Ne pas multiplier les onglets dans votre navigateur. Le trafic généré par les clics et les appels serveur sont faramineux. Alors ça ne sert à rien d’en ouvrir pour ne pas les consulter ou tout du moins pas immédiatement. Le bon réflexe à adopter est de fermer systématiquement ceux que vous n’utilisez pas à l’instant T. Vous pourrez le retrouver plus tard, notamment via l’historique. 
  •   Garder son matériel informatique le plus longtemps possible. Imaginez : produire un ordinateur nécessite 124 kg de CO2 . Doubler sa durée d’usage permet de réduire de moitié son empreinte environnementale. Pour cela, il faut éteindre les appareils inutilisés et éviter la surchauffe. En cas de problème, envisagez la réparation en premier lieu. L’indice de réparabilité est un premier indicateur à vérifier (voir notre encadré).
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