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Mobilité durable, quelles solutions ?

Mobilité durable, quelles solutions ?

La mobilité durable ou mobilité alternative fait écho à la prise de conscience des effets négatifs que les activités humaines ont sur l’écosystème de la planète. Elle propose une transition des moyens de déplacement carbonés vers des solutions plus respectueuses de l’environnement (le vélo, la marche à pied, les transports en commun ou bien le covoiturage).

Le vélo, la trottinette, les voitures électriques, hybrides, GNV… Les solutions sont variées et nombreuses pour répondre aux exigences d’une mobilité durable.

Les enjeux :

  • Le gain de temps dans les embouteillages,
  • La baisse des budgets des particuliers sur les déplacements individuels,
  • La diminution des budgets en lien avec les transports en commun pour les collectivités locales,
  • Une amélioration de l’empreinte carbone des villes…

Les collectivités territoriales et les entreprises privées, étant directement concernées, sont désormais des acteurs majeurs de l’amélioration de la mobilité.

C’est pourquoi ces dernières cherchent à simplifier la mobilité en vélo et en transports en commun pour leurs utilisateurs. Ainsi, il est maintenant possible de trouver des bornes d’alimentation de vélo électrique dans certains parkings d’entreprise et certaines communes mettent à disposition des services de location de vélo à assistance électrique.

Quid de ces nouveaux moyens de transport

Le vélo

Le vélo à assistance électrique, est un véhicule hybride qui associe l’énergie du cycliste à celle d’un moteur électrique. Lorsque l’on commence à pédaler le capteur de pédalage envoie un signal électrique au contrôleur. Ce dernier permet alors la transmission de l’énergie de la batterie au moteur.

Le prix moyen d’un vélo électrique est d’environ 1400€, cependant il est possible de trouver des véhicules premiers prix dans les magasins généralistes aux alentours de 800€ mais les équipements et systèmes électriques sont très basiques. Le haut de gamme commence à 1800€ et peut aller jusqu’à plus de 280€.

Cela représente alors un investissement de taille. C’est pourquoi l’achat d’un vélo électrique ou à assistance électrique peut s’accompagner d’aides financières.

Le bonus écologique de l’état représente 20% du prix d’achat TTC dans la limite de 200€ et est soumis à certaines conditions d’éligibilités :

  • Être majeur
  • Être domicilié en France
  • Avoir un revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 13 489€

Pour plus d’informations sur les conditions d’éligibilité rendez-vous sur www.economie.gouv.fr.

L’aide de l’état vient obligatoirement compléter celle perçue par une collectivité.

À Pau, le syndicat mixte Pau Béarn Pyrénées Mobilités s’engage à subventionner à hauteur de 15% dans la limite de 100€ l’achat de bicyclettes électriques, vélos cargos et vélos pliants.

La trottinette

La trottinette électrique, peut avoir jusqu’à 30 km d’autonomie. Équipée d’une batterie au lithium ou au plomb, il suffit de brancher son chargeur à une prise murale pour la recharger. Lorsque la commande d’accélération est mise en route, le moteur accélère. Cela va faire fonctionner la courroie entraînant la roue arrière qui met alors en mouvement la trottinette. L’engin pouvant franchir la barre des 25 km/h il est important d’être attentif à la qualité des freins.

Le prix d’une trottinette électrique se situe entre 300 € pour les premiers prix jusqu’à 3000€ pour les plus hauts de gamme.

À partir du 1er janvier 2022, les utilisateurs de trottinettes électriques pourront recevoir une aide à hauteur de 500€ par an de la part de leur employeur. Le but est d’indemniser leurs trajets domicile-travail. Cette prise en charge sera faite sous forme d’allocation forfaitaire, exonérée de cotisations et contributions sociales.

Cependant, ce forfait mobilité durable n’est pas obligatoire. Seuls les employeurs qui le souhaitent pourront le mettre en place.

La voiture

Le terme « mobilité alternative » fait, en réalité, appel à une volonté de voir se développer des solutions de déplacement autres que la voiture individuelle. Cependant, il parait compliqué de se passer complétement de voitures. C’est pourquoi les nouvelles solutions de mobilités prennent également en compte le renouvellement de l’automobile avec la révolution des voitures électriques et hybrides.

Les différentes solutions

  • Voiture électrique

La voiture électrique, comme son nom l’indique, est uniquement pourvue d’un moteur électrique. La recharge s’effectue sur des prises ou des bornes de recharges adaptées à travers un câble doté de connecteurs appropriés. Le courant électrique alternatif circule alors dans le réseau de distribution et est soumis à des vérifications (courant de bonne qualité, bien configuré, etc.). Une fois que le système de la voiture accorde l’accès au courant, celui-ci est transformé en courant continu par le convertisseur car c’est la seule forme sous laquelle les batteries peuvent stocker l’énergie. Au lieu de s’exprimer en litre comme pour un réservoir de carburant, le débit d’électricité délivré est en kilowatt et la quantité d’énergie stockable en kilowattheure. Les batteries distribuent alors l’énergie au moteur afin de lui permettre de tourner. À l’instar des voiture hybrides, les batteries se rechargent lors des phases de décélération où elles emmagasinent l’énergie cinétique.

Les prix commencent à environ 20 000€ et peuvent aller jusqu’à 90 000€.

Être propriétaire d’une voiture électrique nécessite l’accès à des bornes de recharge publiques, ou l’installation d’un point de charge à domicile.

2 solutions possibles :

  • La prise renforcée

Elle ressemble à une prise standard mais est spécialement conçue pour la recharge des voitures électriques. C’est la solution la moins chère mais elle doit être accompagnée de l’installation d’un disjoncteur différentiel adapté. Cependant, cette solution offre une recharge assez lente (entre 8 et 10 h pour une recharge complète).

  • Le boîtier de charge mural (wallbox)

Il ne peut être installé que par un professionnel et représente une solution beaucoup plus coûteuse que la prise renforcée. Cependant, il permet de recharger le véhicule nettement plus rapidement (entre 4 et 8h pour une recharge complète en fonction de la puissance choisie). Certains modèles permettent de programmer la recharge du véhicule pendant les heures creuses, de moduler la puissance disponible ou encore d’enregistrer les consommations d’énergie, cela permettant de fortes économies.

Où trouver les bornes gratuites ?

  • Dans les parkings
  • En voirie
  • Dans les centres commerciaux
  • Dans les réseaux de recharge régional et départemental
  • Grâce à une application de recharge. Mobive, par exemple, est un service de recharge pour les véhicules électriques en Nouvelle Aquitaine. L’application, soutenue par le Syndicat d’Énergie des Pyrénées Atlantiques (SDEPA) qui a participé à sa conception, vous donne accès, en échange d’un abonnement, à l’emplacement de bornes de recharge.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il y a 249 bornes de recharge électrique réparties dans le département Pyrénées-Atlantiques (64) et 22 dans l’agglomération paloise.

 

  • Voiture hybride

La voiture hybride possède deux moteurs à son bord. Le principal est le moteur à combustion (par exemple à essence), il entraîne les roues durant les trajets à moyenne ou grande vitesse. Cependant dès l’instant où l’on freine ou décélère, c’est le moteur électrique qui rentre en jeu. À vitesse basse le véhicule passe alors en mode 100% électrique. Il récupère l’énergie cinétique du véhicule, c’est-à-dire l’énergie que possède un corps du fait de son mouvement, et la transforme en électricité afin d’alimenter un système de batterie. Cette batterie redistribue alors l’électricité au moteur électrique et aux équipements de la voiture afin d’assurer leurs bons fonctionnements.

Le prix d’une voiture hybride neuve est assez élevé. Il se situe aux environs de 30 000€. Cependant, on peut trouver des voitures d’occasion pour seulement 10 000€.

  • Voiture hybride rechargeable

Tout comme l’hybride ordinaire, elle combine un moteur thermique et un moteur électrique, mais à cela s’ajoute une batterie de plus grande capacité et surtout une prise de recharge externe. Le moteur électrique des hybrides rechargeables possède une capacité nettement supérieure à celui des hybrides classiques et peut assurer un déplacement 100% électrique jusqu’à 60 km aux mêmes vitesses qu’un véhicule thermique. Cette puissance est possible car les batteries, en plus de récupérer l’énergie cinétique sous forme d’électricité, peuvent être directement rechargées sur une prise. Tout comme pour la voiture électrique, il est possible d’installer une prise renforcée ou une Wall box. Mais pour l’hybride rechargeable, la recharge peut avoir lieu depuis une prise domestique classique grâce au câble de recharge fourni par le fabricant.

Cependant le véhicule présente un prix très élevé : entre 35 000€ et 40 000€.

  • Voiture hydrogène

Finalement l’envie d’une transition vers une mobilité durable s’observe notamment par le développement de la filière hydrogène. Véritable vecteur énergétique qui permettrait de résoudre les problèmes de transition énergétique, il est aujourd’hui utilisé dans de nombreux véhicules : train, voiture, bus.

Comment cela fonctionne ?

La voiture à hydrogène est avant tout une voiture électrique. Elle possède une batterie qui recharge le moteur. Cette batterie est fournie en énergie grâce à une pile à combustible alimentée par de l’hydrogène. Au lieu de recharger une batterie avec une prise et donc de l’électricité, on la remplit avec un liquide non polluant qui est converti en électricité. Le principe est alors le même que celui des voitures électriques classiques. La batterie se recharge également grâce à l’énergie cinétique des phases de décélération et de freinage qui va être transformée en électricité. La recharge du véhicule se fait grâce à une station-service hydrogène. Il suffit de raccorder le pistolet au véhicule.

Cependant, les stations-service de ce type, tout comme le véhicule en lui-même, restent rares et particulièrement coûteux à construire. C’est pourquoi les prix grimpent très haut, pour une moyenne de 70 000 €.

Les prix de ces nouveaux véhicules propres sont bien souvent exorbitants. C’est pourquoi, afin d’encourager les Français à acquérir des véhicules non polluants, l’État a mis en place certaines aides. Le but est de réussir à développer une mobilité propre et durable afin de réduire la pollution atmosphérique et atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050.

Ainsi, le bonus écologique pour l’achat d’une voiture électrique ou à hydrogène va de 2000€ jusqu’à 6000€ selon le prix du véhicule. Pour une voiture hybride ou hybride rechargeable, n’ayant plus le droit au bonus classique depuis 2017, la subvention peut aller jusqu’à 1000€ selon certaines conditions.

La prime à la conversion a pour but d’accélérer le renouvellement du parc automobile ancien et polluant en aidant tous les particuliers et professionnels à acquérir un nouveau véhicule neuf ou d’occasion en échange de la mise à la casse de leur ancien véhicule.

Le prix pour l’achat d’un véhicule thermique neuf ou d’occasion peut monter jusqu’à 3000€ et jusqu’à 5000€ pour l’achat d’un véhicule électrique, à hydrogène ou hybride rechargeable neuf ou d’occasion. La prime à la conversion est cumulable au bonus écologique.

Pour connaître votre éligibilité aux différentes aides, rendez-vous sur le site www.service-public.fr.

  • Les véhicules GNV/ BioGNV

Si la mobilité au gaz semblait disparaître dans les années 1990 en France, elle fait aujourd’hui son grand retour. L’utilisation du gaz naturel est particulièrement appréciée de par son caractère économique et écologique. En effet, le coût du kg de GNV est, en moyenne, de 20% inférieur au litre du diesel.

Avec l’emploi de gaz naturel, les émissions de CO2 baissent de 25% par rapport à une voiture essence, et de 15% en comparaison d’un équivalent diesel. Les véhicules GNV relâchent également 77% de particules fines en moins et 90% d’oxydes d’azote en moins.

Il existe une version encore plus écologique que le GNV dit « classique » : le BioGNV. C’est un carburant renouvelable puisqu’il provient de l’épuration du biogaz issu de la fermentation de matières organiques. Son impact environnemental est quasiment le même à l’exception que le BioGNV permet de réduire les émissions de CO2 jusqu’à 80% par rapport à un véhicule diesel de même génération.

Ces atouts environnementaux permettent aux véhicules roulant au GNV ou BioGNV de figurer dans la classification la plus vertueuse : la catégorie Crit’Air 1. Cela signifie que ces véhicules peuvent circuler sans contraintes même dans les zones de circulation restreintes.

Les nuisances sonores sont également réduites de moitié par rapport aux véhicules roulant à l’essence ou au gazole.

Au vu des problématiques et objectifs environnementaux actuels, la remontée en puissance de l’utilisation de GNV et BioGNV fait donc parfaitement sens. Les bienfaits environnementaux de cette solution s’inscrivent parfaitement dans le développement de la mobilité durable dans le monde.

Des véhicules utilitaires aux poids lourds, en passant par les autobus, l’offre des constructeurs de véhicules GNV s’étoffe de jour en jour. Les technologies évoluent également de façon importante avec toujours plus d’autonomie (en moyenne 500 km) et de puissance (jusqu’à 460 CV pour les camions tracteurs).

Pour rouler avec une voiture GNV, il est possible de faire convertir un modèle à essence auprès d’un spécialiste agréé, ou d’acheter une voiture neuve en bicarburation par un des constructeurs impliqués dans la mobilité au gaz naturel. Évidemment, un moteur conçu pour fonctionner au gaz, acceptant un taux de compression plus élevé, disposera d’un meilleur rendement. La solution de la conversion permet, cependant, de modifier des modèles anciens qui n’existent pas sur le marché en alimentation au gaz naturel.

L’adaptation se fait par l’ajout d’un réservoir spécifique avec soupape de sécurité et d’une jauge additionnelle à installer au tableau de bord, d’un vapodétendeur chargé de convertir la pression de stockage à celle d’utilisation dans le moteur, de différentes électrovannes, d’un calculateur électronique capable de gérer la bicarburation, d’un régulateur de richesse couplé à l’habituelle sonde lambda, d’un système d’injection particulier, des filtres supplémentaires, et d’un sélecteur manuel de passage du GNV à l’essence et inversement.

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Les véhicules en bicarburation GNV sont ainsi composés d’un bloc moteur à commande électronique avec recirculation des gazs, d’un turbocompresseur avec refroidisseur, et d’un convertisseur catalytique 3 voies. Le gaz est alors stocké sous une pression de 200 bars dans le réservoir qui lui est consacré.

Le démarrage du véhicule se fait automatiquement à l’essence et le passage au GNV quelques dizaines de secondes plus tard. Si la réserve de gaz est épuisée, le moteur reçoit à nouveau de l’essence. Cette bicarburation permet aux voitures GNV de rouler indifféremment avec l’un ou l’autre des produits.

La recharge s’effectue dans des stations possédant des pompes de GNV (appelées stations d’avitaillement), mais elles se font, pour le moment, rares (152 stations actuellement avec une prévision de 300 stations rentables en 2023 – Source Programmation Pluriannuelle de l’Energie 2020).

L’homologation des véhicules est soumise à la réalisation d’un ensemble de tests, dont la résistance des réservoirs à la pression qui confirme le risque zéro d’explosion. Les véhicules GNV ou BioGNV intègrent des systèmes de sécurités et sont homologués pour un accès à tous les tunnels et parkings.

Le réservoir doit également suivre un Contrôle par Inspection Détaillée tous les 4 ans.

Il faudra compter environ 20 000€ pour un véhicule fonctionnant au GNV ou BioGNV.

C’est pourquoi l’acquisition de ce type de véhicule est facilitée par des aides publiques à l’achat. Les subventions peuvent prendre différentes formes et être le résultat d’initiatives locales, nationales ou européennes. L’accessibilité à ces aides est régie par des conditions d’éligibilité.

Plus d’informations sur le GNV, les véhicules concernés et les aides sur www.grdf.fr

TABLEAU COMPARATIF DES VÉHICULES PROPRES

Ces véhicules propres sont aujourd’hui particulièrement plébiscités. En effet, alors que le secteur de l’automobile a connu une année plutôt compliquée avec les ventes de véhicules thermiques qui ne cessent de diminuer, les ventes de voitures alternatives explosent dans toute l’Europe. Ainsi, sur l’année 2020 le nombre de véhicules électriques vendus a doublé avec une hausse de 217% sur le quatrième trimestre de l’année. Les ventes d’hybrides rechargeables ont triplé avec une hausse de 331%. Les hybrides classiques ont, elles, enregistré une hausse de 105%, représentant aujourd’hui une part de marché quasiment aussi importante que les voitures diesel.

Parmi ces voitures, la Zoé. Depuis 2012, lors de sa mise en vente, la Renault Zoé a su s’imposer comme un incontournable français du marché automobile électrique s’installant à la première place des voitures électriques les plus vendues en France depuis 2013.

Ainsi en 2020 elle a atteint la 8ème place des voitures les plus vendues en France auprès des particuliers.

La place de ces véhicules alternatifs devrait prendre de plus en plus d’importance au cours des prochaines années. En effet, en 2019 a été votée la loi d’orientation des mobilités visant à réduire l’empreinte carbone du pays et de réorganiser la mobilité en France. Ainsi, le texte mentionne une interdiction de vente des véhicules utilisant des énergies fossiles carbonées dès 2040. Par ailleurs, il prévoit également l’élargissement de la prime à la conversion aux personnes souhaitant remplacer leur véhicule polluant par un vélo à assistance électrique pour inciter la population à changer de moyen de locomotion. Le projet de loi met également en avant le développement des parkings relais à l’entrée des villes afin de favoriser le transport collectif et le covoiturage. L’intérêt serait de désengorger le trafic en ville et de réduire les émissions de CO2.

Ainsi, la mobilité durable devrait prendre le pas sur les transports polluants.

 

ET MOI, JE FAIS QUOI ?

Consommer local

Vous l’aurez compris, pour participer à une mobilité durable il est important de privilégier les transports en commun, le vélo, la marche à pied. Mais pour ceux qui ne souhaitent pas, ou ne veulent pas, abandonner leur voiture, de nombreuses applications proposent aujourd’hui de vous mettre en relation avec des personne de votre secteur afin de faire du covoiturage.

Si vous décidez de faire l’acquisition d’engins de mobilité électrique c’est déjà un bon pas vers une mobilité plus verte. Cependant, la provenance de l’électricité a aussi son importance. Il peut alors être intéressant de souscrire chez un producteur local d’énergie renouvelable. En soutenant ces derniers, vous maintiendrez une activité verte et économique locale tout en participant à la transition énergétique. Il existe de nombreux producteurs indépendants d’énergies renouvelables qui évoluent dans l’énergie hydroélectrique ou encore dans le domaine photovoltaïque.

Ainsi Energie d’ici est un fournisseur d’électricité verte créé par des producteurs locaux d’électricité afin de vendre leur énergie directement aux consommateurs qu’ils soient particuliers ou professionnels. Energie d’ici représente une des rares alternatives verte et viable pour les producteurs indépendants : une solution permettant d’assurer la pérennité de leur activité dans les meilleures conditions, tout en renouant le lien entre producteurs et consommateurs. Naturellement certifiée par le label « Origine France Garantie », l’électricité des producteurs d’Energie d’Ici est aussi moins chère, car commercialisée directement du producteur au consommateur.

Un autre fournisseur d’électricité verte : Enercoop. Chez eux, l’électricité est garantie 100% renouvelable et 0% d’origine nucléaire grâce à un approvisionnement en direct auprès de plus de 300 producteurs partout en France. Leurs producteurs utilisent exclusivement des sources renouvelables : l’eau, le vent, le soleil, la biomasse. Enercoop est reconnue comme fournisseur “vraiment vert” par Greenpeace et Premium par l’Agence de la transition écologique (ADEME).

Une mobilité accessible à tous

Mais tout le monde n’a pas les moyens investir dans des engins de déplacement plus économes qui représentent un certain coût. De nombreuses villes proposent des services de location de vélo, de vélo à assistance électrique et même de trottinettes. Rien ne vous empêche de prendre un abonnement pour pouvoir en profiter dès que possible et réduire votre production de dioxyde de carbone (voir notre article « Initiatives locales : IDEcycle). De plus, des aides à l’achat de vélos ont été mises en place par le Syndicat Pau Béarn Pyrénées Mobilité dans la cadre d’un plan de mobilité durable.

Réduire son empreinte carbone

Pour savoir par où commencer à changer vos habitudes, il existe des sites internet vous aidant à mesurer votre empreinte carbone. L’empreinte carbone est l’outil qui permet de déterminer quelles sont les activités qui émettent le plus de gaz à effet de serre, et qu’il faudrait alors réduire voire stopper. Le calculateur de la fondation Good Planet aide à identifier ces activités et vous permet de prendre conscience des comportements qu’il faut modifier afin d’atteindre une émission de CO2 la plus faible possible. L’application Greenly propose également de mesurer l’empreinte carbone de toute vos dépenses mais, en plus, elle récompense les gestes écologiques peu importe leur importance. Les kilos de CO2 non consommés sont changés en euros, et l’application donne le droit à ses utilisateurs d’en disposer comme ils le souhaitent.

> Pour en savoir plus :

Calculateur de la fondation Good Planet : www.goodplanet.org/fr/calculateurs-carbone

Greenly disponible sur toutes les plateformes de téléchargement mobile – www.greenly.earth

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