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BIODIVERSITE : CES INITIATIVES POUR PRESERVER LA FAUNE ET LA FLORE

BIODIVERSITE : CES INITIATIVES POUR PRESERVER LA FAUNE ET LA FLORE

Tout ce qui fait la richesse de notre planète trouve son origine dans la nature. Ici comme ailleurs, les hommes s’attèlent à ne pas laisser leur environnement se dégrader. Préserver les écosystèmes est l’affaire de tous. Chaque maillon de la chaîne a son utilité ! Aucun ne doit être négligé. Cela commence par votre espace naturel personnel à savoir votre jardin (ou balcon). Les passionnés d’oiseaux pourront quant à eux rejoindre un groupe local très actif !

 

Redonner de la vitalité à la flore : une ambition portée par Les Jardins de Noé

Les Jardins de Noé c’est une initiative originale qui se déploie depuis 2009. Conserver la biodiversité motive professionnels et particuliers à travers toute la France. Le Béarn ne manque d’ailleurs pas à l’appel avec déjà près d’une vingtaine de membres. Le site des Jardins de Noé fonctionne comme un réseau social à part entier avec un « Mur des Jardiniers » ainsi que des forums thématiques. Les membres peuvent échanger et transmettre leurs pratiques en faveur de la biodiversité. Certains d’entre eux sont « Ambassadeurs » et ont donc une responsabilité supplémentaire.

L’objectif ? Faire entrer la biodiversité dans les jardins. Par jardin, entendez le vôtre mais aussi ceux qu’on appelle « jardins remarquables » souvent ouverts au public et visités pour leur grande richesse. L’association se concentre également sur le milieu urbain pour y faire pénétrer la nature. La finalité de la démarche est de créer un réseau de jardins engagés et de favoriser des interactions et échanges virtuels. Il est en effet possible de retrouver une carte de tous les adhérents à la Charte Jardins de Noé.

Cette charte comprend 10 gestes à adopter. Les membres du réseau doivent s’engager à :

  • Garder un coin de jardin en friche. Un petit carré doit être vierge de toute intervention extérieure afin de laisser la nature faire son œuvre ;
  • Délimiter une prairie fleurie de plantes ayant poussé naturellement. Il ne s’agit pas ici d’effectuer de plantations, au contraire ;
  • Réduire l’utilisation de l’eau au minimum en arrosant de manière intelligente ;
  • Installer des habitats pour la faune locale. Le plus répandu reste l’hôtel à insectes, véritable générateur de biodiversité ;
  • Avoir un bac à compost ;
  • Eviter de multiplier les sources lumineuses la nuit. La pollution lumineuse est souvent importante en ville ;
  • Privilégier avant tout les plantes autochtones pour conserver une cohérence et ne pas perturber les écosystèmes ;
  • Apporter uniquement des engrais naturels pour enrichir les sols. L’objectif ici est de réduire les nitrates présents dans les produits chimiques qui se révèlent néfastes pour les cultures et plus globalement pour l’environnement ;
  • Protéger ses plantations de manière naturelle, en évitant les produits d’usine. Par exemple, les coccinelles sont très efficaces pour traiter les pucerons (dont elles raffolent !) ;
  • Être un vrai ambassadeur, porte-parole de la biodiversité en parlant des Jardins de Noé autour de soi.

 

 

A travers ce réseau, vous pourrez échanger avec des jardiniers de toutes les régions, échanger vos astuces et vos réalisations. Rejoignez vos « collègues béarnais » amateurs déjà inscrits via ce lien : www.jardinsdenoe.org / Pour toute question : contact@noe.org

 

Le Groupe Ornithologique des Pyrénées et de l’Adour ou la protection de l’avifaune

Le GOPA, basé à Pau, s’attache à améliorer les connaissances en matière de faune aviaire dans les Pyrénées occidentales et sur le bassin de l’Adour. Baguage et alimentation d’une base de données à partir d’observations et d’études spécifiques font partie de leurs activités.

 

Photo P. Salles-GOPA

 

Les espèces visées sont les suivantes :

  • le pic de Lilford (en collaboration avec le Parc National des Pyrénées) ;
  • L’Aigle royal ;
  • La Chouette de Tengmalm ;
  • Le merle à plastron ;
  • Les picidés (et leurs niches dans les cavités) ;
  • Les courlis cendrés et les odonates ;
  • Les monticoles de roche ;
  • Les hiboux Grand Duc ;
  • Le faucon hobereau ;
  • La chevêche d’Athéna ;
  • Le Pic de Sharpe.

 

    Pic de Sharpe – Photo H. Lapeyre-GOPA

 

L’association publie une revue d’ornithologie récurrente « Le Casseur d’Os ». Toute l’équipe de passionnés est chapeautée par le président Jean-Louis Grangé : « Je suis très actif et j’aime le mouvement. C’est pour cela que je me plais à aller à la rencontre des oiseaux. Mais le partage est aussi primordial et fait partie du plaisir que l’on prend dans nos belles forêts. »

L’adhésion se fait pour l’année et les membres de longue date sont toujours ravis d’accueillir les nouveaux.

Si vous partagez un vif intérêt pour l’avifaune de nos chères Pyrénées, n’hésitez pas à rejoindre le GOPA ! La lecture du Casseur d’Os achèvera peut-être de vous convaincre.

GOPA – MJC du Laü 81 avenue du Loup 64000 PAU / gopa_sudouest@yahoo.fr / www.gopa-pyrénées.fr

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