Neutralité carbone : découvrez les initiatives à deux pas de chez vous
À différentes échelles, les industriels, les États, les collectivités et les citoyens doivent opérer un changement dans la production et l’organisation globale de la société. Le climat entre dans leurs préoccupations majeures.
La mise en œuvre du plan climat doit être en 2022 une priorité des collectivités et plus particulièrement ici des EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale). Réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution par la même occasion nécessite de changer tout le fonctionnement intercommunal et de se tourner vers des énergies plus durables. La Communauté des Communes de Lacq-Orthez a connu des débuts encourageants en mettant à contribution les acteurs économiques de son territoire. En 2020, 65 % de l’énergie utilisée provenait de l’hydroélectricité, du solaire, du bois ou de la biomasse en 2020. Une indépendance énergétique assurée et cela en évitant autant que possible le fossile.
La Communauté d’Agglomération Pau Béarn Pyrénées a approuvé quant à elle un Contrat de Relance et de Transition Écologique (CRTE) aux côtés des communautés de communes des Luys en Béarn et du Nord Est Béarn. En partenariat avec l’État, elles s’engagent à concilier développements durable et économique, assurer la promotion du territoire, renforcer les liens de solidarité et aménager l’espace urbain de manière intelligente et raisonnée. Pendant six ans, des financements provenant de l’Union européenne parviendront à ces collectivités afin de soutenir leurs projets et travaux dans le cadre du CRTE.
Un groupe entièrement dédié à l’objectif s’est constitué et a dressé le bilan des manques et des améliorations à apporter. Leur travail consistera à formuler des propositions et à accompagner les acteurs qui entreprennent des démarches concrètes.
En parallèle, l’agglo de Pau avait lancé un Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) au cours de l’année 2018. Les nouvelles mobilités tel que le Fébus ont permis de dresser un bilan déjà intéressant et positif. Au vu des autres plans et en support du PCAET, un Plan de Réduction des Emissions de Polluants Atmosphériques est entré en application depuis le 1er janvier dernier.
Autre projet unique en son genre : la transition de l’usine de dépollution située à Lescar. Devant être pleinement opérationnel l’année prochaine, le site exploitera les eaux usées dans la production d’énergies durables. Une réutilisation en circuit court profitable quand on sait que les besoins sont croissants. Les agriculteurs locaux pourront ainsi obtenir des engrais composés d’azote généré par l’unité. Celle-ci extraira de l’oxygène mais également de la chaleur et de l’eau pour le maraîchage ou tout simplement l’arrosage. On voit ici tout le potentiel renouvelable de ressources réutilisables maintes fois.
A été également instituée une “stratégie agricole bas carbone” Les professionnels du secteur doivent s’organiser pour tendre vers la neutralité en 2040. Il existe à ces fins une seule solution : diminuer drastiquement les émissions ou être en mesure de les séquestrer en partie. Par le biais de pratiques nouvelles et innovantes, l’effort sera payant.
Nos collectivités participent activement à la transition dans les mobilités. Au travers de projets innovants, elles se présentent en instigatrices du changement. Petit tour d’horizon de ces initiatives béarnaises.
La Ville de Pau et la Communauté d’Agglomération Pau Béarn Pyrénées misent sur les transports doux
Lancé en 2019, le Fébus, qui fonctionne à l’hydrogène, continue sur sa lancée et son bon fonctionnement a poussé le service Mobilités à acquérir quatre nouveaux véhicules afin d’améliorer l’offre. En effet, cela permet d’augmenter la disponibilité des bus et donc d’être plus efficace. Les derniers chiffres font néanmoins état d’une fréquentation d’1,3 million d’usagers sur un an, alors même que la période a été marquée par la crise du coronavirus.
En outre, un grand Plan de Déplacements Urbains a été décidé afin d’engager un dialogue avec différents partenaires tels l’ADEME et le CEREMA, et réfléchir à de nouvelles solutions concernant le transport des personnes.
Le développement des pistes cyclables s’est par ailleurs poursuivi en concomitance avec un Plan de Mobilités entreprise. Il a pour objectif de faire connaître aux salariés de nouveaux modes de locomotion qui pourraient être adaptés à leur quotidien. Cette action de sensibilisation va de pair avec une utilisation ou du moins un essai concret de ces alternatives et ainsi mener à un changement des habitudes. Pour le grand public, la flotte de vélos disponibles à la location devrait être élargie avec notamment des vélos à assistance électrique (VAE) dernier cri. Cette mesure sera conjuguée à un soutien à l’achat de ce type de véhicules pour les familles qui rencontreraient des difficultés à s’en procurer un.
Un camion-benne électrique dans les rues de Pau et de son agglomération
La Ville et la communauté d’Agglo poursuivent leurs efforts en termes de durabilité et cela passe notamment par la mobilité. Le renouvellement de la flotte de véhicules ayant lieu tous les 8 à 9 ans, autant étudier les possibilités de se tourner vers des énergies différentes. C’est en ce sens que la collectivité a fait rouler des camions de collecte des ordures ménagères 100 % électriques durant une phase de test qui a pris fin le 4 mars. Le groupe Renault a prêté les véhicules sans contrepartie financière. Les riverains ne se sont probablement pas rendu compte de leur passage grâce à un moteur beaucoup moins bruyant que sur les camions classiques. Avec des émissions de CO2 quasi-nulles et une bonne autonomie des batteries recyclables, ces nouveaux camions-bennes pourraient bien rejoindre durablement leurs “collègues” diesel. Mais le potentiel du gaz naturel et de l’hydrogène n’est pas à négliger !
Dernier ajustement en faveur de la neutralité carbone : l’optimisation des trajets. Éviter certains tronçons routiers permet de réduire la durée de la collecte mais aussi le nombre de kilomètres parcourus (environ 40 000 km par an).
La Communauté de communes de Lacq-Orthez veut élargir l’offre d’alternatives à la voiture
Le caractère plutôt rural du territoire impose d’utiliser un véhicule personnel dans la majorité des déplacements. Orienter les usagers vers des pratiques douces passe par l’intermodalité (combinaison de plusieurs moyens de transport). Les habitants (dont vous faites peut-être partie) ont à leur disposition bon nombre de solutions pour laisser leur voiture au garage ! La communauté favorise donc le covoiturage grâce à 3 aires dédiées : à la salle Henri Prat à Orthez, à la base de loisirs de Biron et sur la Z.A Lesclause à Sault-de-Navailles.
Les bus sont aussi de la partie : 5 lignes permettent de rayonner entre les différentes localités, y compris hors du territoire. Encore moins polluant, le train peut être un bon compromis. Rendez-vous en gare d’Artix, d’Orthez ou de Puyoô pour grimper à bord d’un TER (Train Express Régional). en concomitance avec un Plan de Mobilités entreprise. Il a pour objectif de faire connaître aux salariés de nouveaux modes de locomotion qui pourraient être adaptés à leur quotidien. Cette action de sensibilisation va de pair avec une utilisation ou du moins un essai concret de ces alternatives et ainsi mener à un changement des habitudes. Pour le grand public, la flotte de vélos disponibles à la location devrait être élargie avec notamment des vélos à assistance électrique (VAE) dernier cri. Cette mesure sera conjuguée à un soutien à l’achat de ce type de véhicules pour les familles qui rencontreraient des difficultés à s’en procurer un. Un camion-benne électrique dans les rues de Pau et de son agglomération La Ville et la communauté d’Agglo poursuivent leurs efforts en termes de durabilité et cela passe notamment par la mobilité. Le renouvellement de la flotte de véhicules ayant lieu La CCLO met à disposition un service de transport à la demande “Mobilacq”. Ce sont 40 destinations possibles pour 2,30 € par trajet qui sont proposées aux usagers. Ces derniers doivent simplement réserver leur voyage en indiquant leur point de départ parmi les quelque 230 arrêts que compte le territoire.
À l’avenir, la CCLO a pour projet de développer le vélo et les mobilités douces comme la marche en aménageant de nouveaux chemins pour faciliter les trajets.
L’institution est par ailleurs responsable et prend sa part à l’effort collectif. Elle s’engage par exemple à réinventer sa flotte de véhicules pour les rendre plus durables. L’idée d’utiliser de nouveaux carburants non polluants et sur la table malgré les difficultés que pose le développement finalement assez récent de ces tous les 8 à 9 ans, autant étudier les possibilités de se tourner vers des énergies différentes. C’est en ce sens que la collectivité a fait rouler des camions de collecte des ordures ménagères 100 % électriques durant une phase de test qui a pris fin le 4 mars. Le groupe Renault a prêté les véhicules sans contrepartie financière. Les riverains ne se sont probablement pas rendu compte de leur passage grâce à un moteur beaucoup moins bruyant que sur les camions classiques. Avec des émissions de CO2 quasi-nulles et une bonne autonomie des batteries recyclables, ces nouveaux camions-bennes pourraient bien rejoindre durablement leurs “collègues” diesel. Mais le potentiel du gaz naturel et de l’hydrogène n’est pas à négliger ! Dernier ajustement en faveur de la neutralité carbone : l’optimisation des trajets. Éviter certains tronçons routiers permet de réduire la durée de la collecte mais aussi le nombre de kilomètres parcourus (environ 40 000 km par an). technologies. Elle a déjà en sa possession plusieurs voitures et camions électriques. Elle essaie autant que possible d’augmenter la durée de vie de ces utilitaires.
❱ Pour tout savoir sur le transport à la demande de la CCLO : www.cc-lacqorthez.fr/ vivre-et-habiter/me-deplacer/ avec-mobilacq-transporta-la-demande